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Les 2 infinis
27 février 2013

...

Quand l’homme aura coupé le dernier arbre,
pollué la dernière goutte d’eau,
tué le dernier animal et pêché
le dernier poisson, alors il se rendra
compte que l’argent n’est pas comestible.

Proverbe indien

indien

 

 

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25 février 2013

Libérer l’action : la démarche du « rien que »

Libérons et densifions nos actes, pour leur permettre de n’être « rien que » ce qu’ils sont : rien que manger (sans lire ni écouter la radio), rien que marcher (sans téléphoner, sans anticiper, sans réfléchir), rien qu’écouter (sans préparer ses réponses ni juger ce qu’on nous a dit). Malgré les apparences, le «rien que» est suprêmement difficile : nous avons souvent la tentation de faire plusieurs choses en même temps. En vrai : manger en lisant, ou marcher en téléphonant. Ou dans notre tête : faire quelque chose en pensant à autre chose (prendre sa douche en pensant à sa journée de travail !) Du coup, on fait tout en pleine absence et non en pleine conscience.
La pleine conscience préconise une hygiène de l’action simple, non pas permanente mais régulière : elle recommande de prendre, chaque semaine, un repas en pleine conscience (en silence, sans lecture, ni radio, ni discussion). Ou de pratiquer souvent une marche en pleine conscience : tout doucement, tout lentement, marcher en sentant que notre corps marche, qu’il marche dans un environnement que nous accueillons en nous, dans un océan de sensations dont nous sentons le frottement sur notre être. Marcher pour marcher. Sans rouspéter, sans s’empresser, juste laver la vaisselle et sortir la poubelle : mais en pleine conscience...

« Méditer, jour après jour », de Christophe André

 

24 février 2013

...

Ce qui est affirmé sans preuve,

peut être nié sans preuve.

Euclide

23 février 2013

Division et attention - Krishnamurti en français

21 février 2013

Vous n'êtes pas vos pensées

perso3

[...]

La spiritualité véritable ne se trouve pas dans une pensée ou dans une autre. Elle se trouve dans le fait d’être là en tant qu’espace pour les pensées. Peu importe alors… Toute pensée qui émerge n’est rien de plus que cela, une forme qui se présente dans l’instant. Vous n’y résistez pas. Vous n’avez pas besoin d’y résister, mais vous êtes l’espace pour la pensée. Vous ne devenez pas la pensée. Quelqu’un m’a envoyé un autocollant à mettre sur la voiture. Je ne l’ai pas encore posé, un autocollant plein de sagesse. Je ne sais pas d’où ça vient. Il est écrit : "Tu n’as pas besoin de croire à chaque pensée que tu as".
La pratique consiste donc à être l’espace ou le témoin de ses pensées plutôt que d’être la pensée. Et comme pratique, vous pouvez utiliser vos opinions. Toutes les pensées pourraient être considérées comme des opinions, mais il en est certaines qu’on peut vraiment reconnaître clairement comme des opinions. Quand vous parlez aux gens, au quotidien quand vous bavardez avec des amis, des collègues, des voisins, ils vont exprimer leurs opinions, quel que soit le sujet, et vous pourriez exprimer les vôtres. Vous pouvez alors observer s’il y a ou non une identification du soi avec votre opinion et votre opinion est bien sûr une position mentale, la position du mental. Êtes-vous identifiés à une position mentale ?

Dans l’affirmative, vous entretenez donc des opinions, selon l’expression du maître zen, ou vous vous raccrochez à des idées, selon Lao Tseu. Et comment vous le savez ? Vous le savez, alors que vous parlez de choses et d’autres et exprimez vos opinions, quand vous êtes, soit sur la défensive, soit agressifs. Vous êtes dans l’émotion et vous vous emportez : . . . Pourquoi est-ce que cela arrive ? Pourquoi êtes-vous sur la défensive ou dans l’attaque. Et bien sûr, il vous faut regarder à l’intérieur pour voir si c’est le cas ou non. Êtes-vous sur la défensive ou dans l’attaque. Vous éprouvez une montée émotionnelle.
Et pourquoi cela arrive-t-il ? Parce qu’inconsciemment, vous vous sentez menacés par quelqu’un qui attaque, remet en question ou contredit votre position mentale. Pourquoi est-ce que vous vous sentez menacés par quelqu’un qui remet en question votre position mentale ? C’est le signe que vous vous êtes identifiés à la position mentale et "identifiés" veut dire que s’y trouve votre sentiment de soi. Donc, la personne n’attaque pas votre opinion, selon votre point de vue inconscient, mais c’est votre vie même que vous ressentez comme étant attaquée, parce que vous êtes identifiés. Ce n’est pas vrai, mais c’est ainsi que c’est perçu comme si votre existence même était attaquée. C’est parce que vous vous identifiez à la position mentale. Vous y mettez un soi.
Donc, quiconque remet en question votre position mentale, remet en question votre existence même. C’est un processus inconscient. C’est étonnant de se rendre compte de cela en soi. C’est un schéma inconscient très profondément enraciné dans la plupart des êtres humains. Et bien sûr, à mesure que vous en devenez conscients, vous pouvez habituellement le voir beaucoup plus clairement chez les autres, plus facilement chez vos amis qu’en vous-mêmes. D’habitude, vous pourriez dire : "Ah oui, c’est ce qu’il fait toujours !". Bien sûr ! "Maintenant, je comprends ce que ma femme ou mon mari fait tout le temps. Je comprends complètement !". C’est l’étape n° 1 !
Et c’est pourquoi j’ai été si content quand j’ai entendu Obama dire : "Vous n’êtes pas obligés d’être désagréables quand vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un". Ce que cela sous-entend en fait… Quand vous êtes en désaccord avec quelqu’un et devenez désagréables, vous êtes identifiés à la position mentale. Vous n’avez pas à abandonner toutes vos opinions, vos positions mentales, non, mais est-ce qui vous êtes ou est-ce quelque chose en vous en tant que mouvement mental? Ça fait une énorme différence !
Et si vous pouvez avoir une conversation avec des gens qui ne sont pas identifiés avec leurs points de vue respectifs, c’est une chose merveilleuse. C’est vraiment magnifique ! C’est un échange d’idées où personne n’est identifié avec ses idées. C’est alors une discussion consciente, un groupe de gens conscients, parce que là, ils sont conscients par opposition aux gens inconscients qui sont identifiés, parce que c’est la différence en termes spirituels entre conscient et inconscient. La conscience veut dire la non-identification à la forme. C’est ce qu’est la conscience et les formes apparaissent essentiellement en tant que formes-pensées. Ce sont les formes fondamentales. C’est là où vous connaissez la vie de la forme en vous-mêmes en tant que pensées qui émergent.

[...]

Donc, la pratique très importante pour tout le monde, c’est : arrêtez de vous identifier avec les pensées. Et cela requiert de la vigilance alors que vous poursuivez votre vie, en particulier quand vous vous engagez dans une conversation avec les gens, mais également dans l’autodialogue continu qui est maintenu inlassablement dans la tête de la plupart des gens. Là encore, il est important de ne pas être complètement identifié avec l’auto-dialogue qui surgit.

Extrait d'une causerie d'Eckhart Tolle : "Eckhart et le Tao-Tê-King – Partie 2"
(Traduction Robert Geoffroy, vidéo visible sur http://blogbug.filialise.com)

 

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20 février 2013

Escale en Nirvana

19 février 2013

Il y a un truc

En théorie tout le monde peut, à tout instant, s'éveiller. Si on retient cette terminologie, il semblerait que l'éveil spontané soit rare. Mais il est vrai que l'Eveil recherché et trouvé est rare également. C'est extraordinairement facile quand on sait faire le geste, (très, très facile, lumineux !), mais très difficile à mettre en place ; il y a un truc ! C'est vrai qu'il y a un truc ! Quand on est petit et qu'on apprend à monter à bicyclette, on se dit que, c'est impossible, qu'on ne tiendra jamais sur ce truc-là, impossible ! Et puis on essaie, on se casse la gueule un certain nombre de fois, et tout d'un coup on part sur son vélo. On a appris, on a compris. On ne sait pas expliquer ce que l'on a compris, c'est très difficile, mais tout à coup on sait monter à vélo. Là, on sait monter à Dieu, on sait monter à l'Eveil ; c'est pareil ; il y a un truc. Le tout est de donner le truc, ce n'est pas vraiment évident.

Stephen Jourdain

 

oiseaux

 

10 février 2013

Meilleurs voeux

Bonne année

du serpent d'eau

 

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9 février 2013

Interlude

Quelques gouttes d'encre suffisent pour créer un instant magique...

8 février 2013

...

Si vous fermez la porte à toutes les erreurs,
la vérité restera dehors

Rabindranath Tagore

7 février 2013

L'expérience de Chladni

Né en 1756 Ernst Florens Friedrich Chladni est le fondateur de l'acoustique moderne. Il étudia expérimentalement les vibrations des plaques, en les saupoudrant de sable fin, obtenant ainsi les figures acoustiques qui portent son nom.
Le signal sinusoïdal, en montant en fréquence, produit un son de plus en plus aigu. A chaque montée en fréquence correspond une structuration et répartition du sable de plus en plus élaborée… Les formes d’abord primaires deviennent de plus en plus complexes en formant des motifs géométriques. Cette expérience tend à prouver que la matière s’organise, se structure et se complexifie à chaque montée en fréquence. Autrement dit, les fréquences basses induisent une structuration basique de la matière. Inversement, soumise à des fréquences vibratoires plus élevées, la matière répond par une mutation de sa structure vers une plus grande sophistication, à l’instar du code génétique pour une meilleure adaptation à son milieu.

5 février 2013

Méditer ou pas

La méditation est toujours reliée à votre attention. Diriger son attention, c’est le début et la partie essentielle de chaque méditation revient à savoir où se trouve votre attention. Maintenant, l’attention de la plupart des gens est continuellement absorbée dans l’activité mentale. C’est très habituel. C’est si envahissant pour beaucoup de gens que la méditation ne les intéresserait pas. Ils peuvent même n’en avoir jamais entendu parler. Cela ne fait pas partie de leur réalité. Ils sont tellement absorbés dans le flot des pensées qui jaillit continuellement que rien d’autre n’existe pour eux et qu’ils ne recherchent rien, parce qu’en dehors des pensées qui émergent sans cesse, ils ne savent pas, il n’y a rien d’autre. Ils sont tellement identifiés qu’à part les pensées, il n’y a personne là. Ils ne savent pas qu’il y a une dimension plus profonde. Elle est obscurcie, complètement obscurcie.
Nous pouvons dire que ces gens sont piégés dans leur ego, parce que l’ego veut dire l’identification complète avec le flot des pensées, ce qui investit le flot des pensées d’un sentiment de soi. Il en est ainsi parce que vous vous identifiez avec chaque pensée qui émerge et ce sentiment de soi est l’ego, le faux soi, le conditionnement humain normal. Et souvent, c’est seulement en vivant de cette façon qui crée de plus en plus de malheur qu’à un certain point, le malheur Ou le stress, soit vous rend malades, soit suffit en lui-même à créer tant de tension que quelque chose se produit, et c’est le bon côté de la souffrance ou du malheur. À un certain point, il y a alors un léger éveil. Il y a une petite fissure dans la densité égoïque, la coquille de l’ego.

Eckhart Tolle "Méditer ou pas"
transcription en entier sur 
http://blogbug.filialise.com

yoga

3 février 2013

La danse des étourneaux

Cette séquence étonnante a été filmée par le cameraman et journaliste Dylan qui navigue actuellement dans le Royaume-Uni dans un bateau de 18 pieds. Vous pouvez suivre son voyage et voir plus de son travail à http://www.keepturningleft.co.uk.

Vu sur Etrange et insolite

1 février 2013

Humour

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