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Les 2 infinis

11 novembre 2017

Vive la philo !

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10 novembre 2017

conscience et philosophie

 

 

28 octobre 2017

Retournement de la conscience

Un passage du fameux Fukanzazengi nous semble particulièrement intéressant dans la mesure où il rectifie un point important. Dogen nous dit en effet qu’il faut «apprendre l’introspection qui dirige la lumière vers l’intérieur, pour illuminer notre vraie nature. Le corps et l’âme d’eux-mêmes s’estomperont, et notre visage originel se révélera».
Qu’est-ce que cette introspection qui dirige ou retourne la lumière vers l’intérieur pour illuminer notre vraie nature ? Il s’agit simplement de retourner la conscience sur elle-même, soit d’observer l’observateur. Contrairement à ce qui est souvent enseigné, il ne faut ni se concentrer sur la posture, ni sur la respiration, ni même observer les pensées, mais uniquement prendre conscience de notre propre conscience.
Ainsi, nous nous établissons dans la nature de l'esprit que Dogen nomme Hishiryo. Hishiryo n’est autre que notre conscience consciente d’elle-même dans laquelle pensées et absence de pensées prennent place. Comme elle n’est pas affectée par les pensées, nous pouvons les laisser s’écouler librement sans que leur mouvement n’affecte notre état contemplatif.
En pratiquant le retournement de la conscience sur elle-même, notre vraie nature (visage originel) se révèle d'elle-même, car l'essence de l’esprit est à la source de la conscience ordinaire. Avec un peu de pratique, notre corps et nos pensées sont perçus comme irréels, flottant comme des hologrammes dans l’espace de la conscience vide et radieuse.
Ce dépouillement du corps et de l'esprit par le retour de la lumière n'est autre que la voie directe du Zen qui pointe directement vers la nature de l'esprit pour s'éveiller et accomplir la voie du Bouddha.
Comme Hishiryo est notre état naturel lorsque l’on renonce à tout effort, il n’y a rien à faire. Il faut juste s’asseoir (Shikantaza). Comme cette non-pratique ne fait que clarifier notre nature originelle voilée par les cinq skandhas, l’éveil n’est pas une finalité à atteindre pour Dogen, mais le dévoilement de notre nature de Bouddha.


22 octobre 2017

Fractalité

21 octobre 2017

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20 octobre 2017

La mort n'a pas une vie facile

14 octobre 2017

Objet et perception

On ne peut entendre un son que par l'intermédiaire de l'ouïe et l'on ne peut voir un objet que si le sens de la vue en permet la perception. Il n'y a pas d'objet sans vision et de vision sans objet. Nous ne devrions donc pas dire que nous voyons un objet ou nous entendons un son, mais au contraire que nous constatons l'activité de la vision ou de l'ouïe.
Mais cela n'est pas suffisant, en allant encore plus loin, on peut comprendre qu'il n'y a aucune perception possible si la conscience elle-même ne pénètre pas les organes des sens. Le monde n'est donc pas autre chose que sensorialité et, en toute rigueur métaphysique, on ne doit pas dire qu'on voit un objet mais seulement qu'on constate la présence de la conscience.
On peut dire qu'il y a des vagues et de l'écume, mais ce n'est rien d'autre que de l'eau. Les formes ne sont pas réellement distinctes de leur essence. On peut expliquer qu'elles sont une expression ou une manifestation de cette essence, mais elles sont quand même essence.

Jean Klein - La joie sans objet (Edition Almora)

15 août 2017

Richard Sylvester parle de l'éveil

A cet instant il était vu qu’il n’y a personne. Le sentiment qu’il existait une personne avait jusqu’alors été une constante et donnait tout son sens à cette vie. Pendant tant d’années, cela n’avait jamais été mis en question. Il était tellement évident que c’était « moi », mon centre, mon lieu, que ce n’était même pas perçu. C’était maintenant vu comme quelque chose de complètement superflu. Soudainement il était clair que je n’avais jamais eu de vie, car il n’y avait jamais eu de « je ». En une seconde d’éternité, il était clair que sans un « je », chaque chose était vue, pour la première fois, exactement comme elle est. Je ne vis pas, je suis vécu. Je n’agis pas, mais les actions se passent à travers moi, la marionnette divine.

Toutes les inquiétudes de cette petite et non moins importante vie apparente disparaissaient en un instant.
En une seconde le soi revint et dit : « Diable, mais qu’était-ce donc que cela ? » Mais la fraction de seconde sans personne apporta des changements radicaux au paysage interne. Car cette vision peut faire exploser votre mental.

...


Dans l’histoire, une année après l’éveil, je me trouvais dans une boutique d’une petite ville ordinaire. Soudainement mais avec une grande douceur, l’ordinaire fut déplacé par l’extraordinaire. La personne, de nouveau, disparut complètement et il fut clairement vu que la conscience est partout et qu’elle est tout. Le sens d’un soi localisé se révéla n’être qu’une apparence. Il n’y a pas de localisation, ni ici, ni là. Il n’y a que l’Un apparaissant comme tout et c’est ce que «je» suis vraiment. «Je» suis la boutique, les gens, le comptoir, les murs, et l’espace dans lequel tout se présente. Lorsque le soi disparaît et que la conscience est vue en toute chose, alors tout est vu pour ce qu’il est, un magnifique hologramme sous-tendu par l’amour.

Richard Sylvester "J’espère que vous allez mourir bientôt"
Éditions Charles Antoni - l’Originel 

12 août 2017

Nada-yoga

Le Nada Yoga est une pratique de concentration connue de l'hindouisme aussi bien que du Bouddhisme qui consiste à fixer l'attention sur un son que l'on peut entendre à l'intérieur des oreilles et de la tête.
Ce qui caractérise ce son est qu'il augmente d'intensité en fonction du degré de concentration du méditant.
Dans le Shurangama Sutra, essentiel dans la tradition du Bouddhisme mahāyāna chinois, Avalokiteśvara déclare qu'il a atteint l'illumination grâce à la concentration sur le subtil son intérieur. Le Bouddha félicite alors Avalokiteshvara et déclare que ce moyen est la suprême voie de l'Éveil.
Ce son est également connu en Inde et a été utilisé largement par le mouvement des Radha Soami (en).
Il y est fait référence dans le traité sur le yoga intitulé Hatha Yoga Pradipika :
« Cette sonorité qui est le Son primordial d'où découle toute la Création est perçue comme une vibration sonore à l'intérieur du Sushumnâ. Pour l'écouter, il faut adopter une mudra spéciale. Les phases de l'écoute du son sont liées aux étapes de la remontée de la Kundalinî. »
En Occident, Edouard Salim Michael a consacré plusieurs chapitres de son premier ouvrage La voie de la vigilance intérieure au Nada Yoga. Ce support de concentration est également enseigné par le vénérable Ajahn Sumedho de la tradition des moines de la forêt du Bouddhisme theravāda qui y fait référence notamment dans son ouvrage The Sound of Silence.

(Wikipedia)

 

 

Extrait de " La voie de la vigilance intérieure " par Edouard Salim Michaël :

Quand le chercheur entendra pour la première fois ce son mystique au cours de sa méditation, il se peut que celui-ci soit très faible - suivant son ardeur et son niveau d'être. Et, même s'il l'a entendu et reconnu, ce son pourra quelques fois s'évanouir, puis se remanifester. Il jouera, pour ainsi dire, avec lui, mettant sans cesse sa persévérance à l'épreuve. Il se peut même qu'il disparaisse complètement et que l'aspirant ne le perçoive plus du tout pendant quelque temps. Il ne doit pas se décourager pour autant, mais le chercher encore et encore avec persistance, jusqu'à ce qu'il parvienne à l'entendre à nouveau.
L'importance de ce Nada (ce son sacré) ne peut être assez souligée. Il peut être comparé à un poteau indicateur divin qui montre avec compassion le chemin au chercheur qui lutte dans sa quête capitale.
En général, les pensées et les sentiments de l'être humain changent constamment. Toujours balloté par les vagues du flux incessant de son mental, il ne connais pas de continuité intérieure d'être. Sans but véritable, il est pareil à une feuille morte chassée passivement çà et là par les vents toujours changeants de ses humeurs, de ses pensées et de ses désirs. Et ses humeurs, ses pensées et ses désirs se trouvent sans cesse influencés par les conditions extérieures ainsi que par toutes sortes de forces invisibles qui agissent en lui.
Lorsque le chercheur aura reconnu ce Nada et qu'il se sera suffisamment familiarisé avec lui, il s'apercevra que, contrairement aux conditions intérieures et extérieures toujours changeantes auxquelles il était habitué jusqu'alors, ce son mystique possède une étrange continuité qui n'est pas de ce monde. En plus de la description qui en a été faite au chapitre précédent, on peut encore dire qu'il peut être comparé au doux murmure du vent et au bruissement continu des vagues de l'océan, auxquels s'ajoute un son strident et suraigu composé de toutes les harmoniques de l'univers. Dans les plus hautes sphères, ce Nada sacré possède une sorte d'étrange timbre argentin quelque peu analogue au tintement continuel de minuscules morceaux de verre, auxquels se superposent d'autres sons toujours plus subtils, jusqu'à ce que, finalement, ces sons plus ténus semblent disparaître dans l'infini.

29 juillet 2017

La seule vérité

La conscience d’être est la seule vérité absolue et c’est la seule connaissance que personne ne vous a jamais appris.

Quelqu’un vous a appris comment vous comporter, comment être, quelqu’un vous a convaincu de prendre partie pour le bien, quelqu’un vous dicte comment vous rendre là où vous avez envie d’aller – Vous n’avez jamais eu besoin de quelqu’un pour savoir que vous étiez.

Ainsi, hors de cette connaissance, tout le reste est une vérité relative. Par exemple, quand on dit que le soleil se couche, c’est vrai en perspective, mais le soleil ne se couche jamais dans les faits, il reste au centre de cette galaxie. Encore, ce n’est qu’une vérité relative, car cette affirmation repose sur ce que nous théorisons à propos du système solaire du à une perspective erronée.

Nous pouvons dire que toute affirmation est ultimement fausse, aussi vraie semble-t’elle. Même quand on dit ”Je suis”, le mental n’y voit que deux mots, la conscience reconnaît la vie au-delà de cette forme et c’est pour cela que les grands maîtres zen furent réputés pour leurs enseignements silencieux.

Comment se fait-il que la conscience respire le calme et est comblée ?

Cache-t’elle bien son jeu en utilisant la magie pour vous faire croire que vous êtes en paix ? Ce serait plutôt la tasse de thé du mental, la conscience émet une paix sans effort et sans avoir votre permission.

Si vous doutez, retournez à la source, laissez ce doute s’éteindre et trouvez la réponse dans votre nature première. Cette nature c’est vous avant d’être modelé par cette culture et cette société. Quand le mental s’arrête, la source jaillit avec paix, c’est comme la respiration, c’est automatique.

Yuri Lamarche

source

18 juillet 2017

Blague spirituelle

16 juillet 2017

Eveil ou la vie ne meurt pas

  

13 juillet 2017

;)

Regardez... regardez...

vous allez voir.

Jean Bouchart d'Orval

11 juillet 2017

Expérience d'unité et pratique quotidienne

7 juillet 2017

Daniel Odier

 

 

4 juillet 2017

Un peu de magie

1 juillet 2017

Maya (pas l'abeille)

La Maya est un concept central de l'hindouisme et du Vedânta en particulier, qui désigne l'illusion ultime du monde manifesté, ce qui englobe à la fois l'espace et le temps. A Nârada qui lui demandait de lui expliquer ce qu'était la Maya, Vishnou répondit : " D'accord, mais j'ai un peu soif, va d'abord me chercher de l'eau. "
Plusieurs versions de ce conte existent ; en voici une : Nârada se hâta d'aller au village le plus proche et frappa à la première porte. Une très belle fille ouvrit et il entra dans la maison où il fut reçu avec grand respect. C'est alors qu'il tomba amoureux de la jeune fille et décida de l'épouser. Elle lui donna trois enfants et il hérita de la terre de son beau-père. Mais des pluies torrentielles inondèrent la région la douzième année et Nârada lutta lutta pour sauver sa femme et ses enfants qui, hélas, furent emportés par les flots. Puis Nârada lui-même fut englouti... et alors, une voix familière retentit : " Mon fils, où est l'eau que tu devais m'apporter ? Cela fait une demi-heure que j'attends ! " Ouvrant les yeux, Nârada compris qu'il n'avait pas bougé.

Inexploré N°35 - été 2017 - p.71

20 juin 2017

C'est bien vrai, ça

" L'ennemi est bête,

il croit que c'est nous

l'ennemi, alors que c'est lui "

Pierre Desproges

13 juin 2017

Tout se passe dans votre tête ॐ Mooji

25 mai 2017

La non-dualité expliquée par Didier Weiss

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