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Les 2 infinis
sagesse
1 avril 2012

Zzzzzzzzz

Les hommes sont aussi négligents et inattentifs
dans leurs moments éveillés
de ce qui se passe autour d'eux
que pendant leur sommeil.
Les sots, bien qu'ils entendent,
sont comme des sourds ;
à eux l'adage suivant s'applique :
lorsqu'ils sont présents
ils sont absents.
Une personne ne devrait pas agir ou parler
comme si elle était endormie.
Les éveillés ont un monde en commun ;
ceux qui dorment ont chacun leur monde intime.

Héraclite

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31 mars 2012

Vigilance constante !

La pleine conscience, la vigilance signifient que vous avez une conscience complète de tout ce qui se passe en ce moment. Vous êtes présent. Si, lorsque vient la colère vous êtes présent, la colère ne peut alors pas exister. Elle ne peut éclater que lorsque vous êtes profondément endormi. Lorsque vous êtes présent, la transformation de votre être est immédiate car lorsque vous êtes vigilant, de nombreuses choses ne sont tout simplement plus possibles. Si vous êtes conscient, tout ce qui est considéré comme des péchés n'est en réalité plus possible. En fait il n'existe qu'un seul vrai péché, c'est la non-vigilance.
L'origine du mot anglais sin (péché) signifie manquer quelque chose et non pas commettre une erreur. La racine hébraïque de ce mot signifie exactement manquer, oublier. Manquer quelque chose, oublier, cela signifie faire quelque chose sans être présent - c'est le seul péché. Et la seule vertu ? C'est être pleinement attentif à ce que vous faite. C'est ce que Gurdjieff appelle le rappel à soi, Bouddha nomme cela la pleine conscience, Krishnamurti parle de vigilance et Kabir utilise le mot hindi surati. Le sens est à chaque fois le même : être ici et maintenant ! Rien d'autre n'est nécessaire, absolument rien d'autre.

Osho (Etre en pleine conscience)

30 mars 2012

C'est Bouddha qui le dit

« Doutez de tout et surtout de
ce que je vais vous dire.»

« Nous sommes ce que nous pensons.
Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées.
Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.»

« Celui qui, après avoir été négligent, devient vigilant,
illumine la terre comme la lune émergeant des nuées.»

« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur,
concentre ton esprit sur le moment présent.»

« Le temps est un grand maître,
le malheur, c’est qu’il tue ses élèves.»

26 mars 2012

Le rêve, le Juge et la Victime

Rencontre avec Don Miguel Ruiz, chaman mexicain, nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle (extraits)

"Les Toltèques enseignent aussi une vérité surprenante : nous ne rêvons pas seulement la nuit, lorsque le cerveau est endormi, mais aussi le jour lorsqu’il est éveillé. Durant la journée, nous partageons un rêve commun que nous appelons «le monde», avec sa structure matérielle qui nous rassure, fondée sur la réalité tridimensionnelle du temps, de l’espace et de la durée qui change lentement. La nuit, cette structure matérielle disparaît, et c’est pour cela que nos rêves changent alors constamment. Rêver est l’activité principale de notre esprit, et elle se poursuit vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Puisque chacun d’entre nous vit un rêve qu’il a créé lui-même, nous avons le pouvoir de changer un rêve infernal en un rêve paradisiaque en modifiant simplement nos croyances et en rêvant un rêve différent."
(...)
"Permettez-moi de vous expliquer ce que j’entends par "rêver". Ce que nous voyons autour de nous n’est rien d’autre que de la lumière de fréquences différentes, réfléchie par des objets. Lorsque nous
voyons des objets, la lumière réfléchie par le monde extérieur pénètre dans nos yeux et elle est reproduite sur la rétine, puis voyage jusqu’au cerveau qui crée notre perception tridimensionnelle à partir de ces images de lumière. Bien que nous ne voyions pas des objets mais de la lumière, nous nous sommes mis d’accord pour accepter que notre perception visuelle de la réalité est la vérité.
Dès que nous commençons à rêver, nous créons tout un film qui devient notre réalité personnelle. Nous créons un rêve vivant dont nous sommes le producteur, le metteur en scène, le scénariste et l’acteur principal, tous les autres n’ayant que des rôles secondaires dans notre production. Dans ce rêve, nous nous donnons un nom, une identité, une famille d’origine, un passé et une éducation. Nous pouvons par exemple avoir plusieurs diplômes, nous marier, élever des enfants, réussir notre carrière et devenir grand-parent. Dans ce scénario, notre rêve personnel se déroule dans le rêve collectif de la planète. Celui-ci est en effet constitué des milliards de rêves personnels plus petits qui, ensemble, créent le rêve d’une famille, d’une communauté, d’une ville, d’un pays, et finalement de toute l’humanité."
(...)
"Enfant, le rêve extérieur «capte» notre attention et nous enseigne que croire. Lorsqu’on est encore tout petit, on ne choisit pas ses croyances, mais on donne son accord à l’information qui nous est transmise par le rêve de la planète. A mesure que nous grandissons, nos parents, nos éducateurs, nos guides religieux ainsi que les médias nous enseignent à rêver de la même façon que tout le monde. Semblable à une jeune éponge qui absorbe tout, on se crée un système de croyances concernant ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid. Nous ne choisissons pas ces concepts : ils sont programmés en nous. Le rêve de notre vie se déroule alors en accord avec notre système de croyances.
Au cours de la domestication, on devient progressivement un être humain « acceptable « grâce à un système de récompense et de punition. Si on respecte les règles et si on fait ce qu’il faut pour plaire à papa et maman et à ses professeurs, on est un "gentil garçon" ou une "gentille fille". Dans le cas inverse, on est un "vilain garçon" ou une "vilaine fille". Pour éviter d’être rejeté, on se conforme à l’image de nous que se forgent les autres. Au bout du compte, on s’identifie tellement à cette image de soi-même, au masque que l’on porte, que l’on se perd complètement dans le rêve de la société, sans savoir que l’on rêve."
(...)
"Lorsque nous sommes domestiqués, tout notre système de croyances est comme un Livre de la Loi que nous utilisons pour juger toutes nos expériences, même si ces jugements vont à l’encontre de notre propre nature intérieure. Lorsque nous violons l’un de ces Commandements - « Tu ne feras pas ceci ou cela « - nous sommes punis par notre Juge intérieur, cette part de notre esprit qui édicte des sentences fondées sur notre système de croyances. Puisque ce Juge intérieur nous condamne presque tout le temps, nous subissons une punition sous forme de rejet de soi, de culpabilité, de honte et d’anxiété.
L’autre partie de notre psychisme à laquelle s’adresse ces jugements est la Victime, le « pauvre de moi « qui pense qu’il n’est « pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez bon, pas assez digne «. La Victime dit : « Je suis un perdant ; tout le monde vaut mieux que moi, alors à quoi bon essayer ? Je n’y parviendrai jamais». Le Juge est d’accord avec ces affirmations et décrète : «Oui, tu n’es vraiment pas à la hauteur», et la Victime n’a plus qu’à subir la culpabilité
et la punition. On croit que ce Livre de Loi, que le Juge et la Victime sont réels, mais ce ne sont que des croyances qui nous ont été imposées par le rêve extérieur et que l’on accepte comme vraies. Etant donné que nombre de nos croyances nous condamnent à souffrir, il nous faut changer celles qui nous maintiennent dans un état de peur et de limitation.
(...)
Dans le rêve de la planète, les gens souffrent, vivent dans la peur, et créent toutes sortes de mélodrames douloureux. Etant donné que le rêve extérieur est régi par la peur et rempli d’injustice, de violence et de guerre, les Toltèques considèrent que c’est un cauchemar. Dans notre état normal, nous vivons dans un brouillard d’accords que nous avons conclus avec nous-mêmes, avec notre famille, nos amis, la société et avec Dieu. Pour changer ce cauchemar en un rêve de paradis sur terre, il nous faut briser ces accords fondés sur la peur qui nous privent de notre liberté personnelle et de notre pouvoir."

Propos recueillis par Olivier Clerc
http://www.editions-jouvence.com/ftp/pdf/DA256.pdf

23 mars 2012

Sage message

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18 mars 2012

Les 4 accords toltèques

Don Miguel Ruiz est né au Mexique d'une mère curandera (guérisseuse) et d'un grand-père nagual (chaman). Il suit des études de médecine, devient chirurgien, mais un accident lui fait vivre une NDE (...) Suite à cet accident, il décide de retrouver le savoir des chamans, et devient nagual de la lignée des chevaliers de l'Aigle, une lignée qui s'est vouée à transmettre l'enseignement des anciens Toltèques. Dans son livre Les Quatre Accords Toltèques, il propose un code de conduite, un résumé de son enseignement en quatre comportements qui permettent de se libérer du conditionnement collectif de la peur du futur.
"Premier Accord. Que votre parole soit impeccable.
Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez vraiment. N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d'autrui. La parole est un outil qui peut détruire, prenez conscience de sa puissance et maîtrisez-la. Pas de mensonge ni de calomnie.
Deuxième Accord. Ne réagissez à rien de façon personnelle.
Ce que les autres disent sur vous et font contre vous n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leurs peurs, de leurs colères, de leurs fantasmes. Exemple : si quelqu'un vous insulte, c'est son problème, ce n'est pas le vôtre. Ne vous vexez pas, et ne vous remettez pas en question pour autant.
Troisième Accord. Ne faites aucune supposition.
Ne commencez pas à élaborer des hypothèses de probabilités négatives, pour finir par y croire comme s'il s'agissait de certitudes. Exemple : si une personne est en retard, vous pensez qu'il lui est arrivé un accident. Si vous ne savez pas, renseignez-vous. Ne vous convainquez pas vous-même de vos propres peurs et de vos propres mensonges.
Quatrième Accord. Faites de votre mieux.
Il n'y a pas d'obligation de réussir, il n'existe qu'une obligation de faire au mieux.
Si vous échouez, évitez de vous juger, de vous culpabiliser et d'éprouver des regrets. Tentez, entreprenez, essayez d'utiliser de manière optimale vos capacités personnelles. Soyez indulgent avec vous-même. Acceptez de ne pas être parfaits, ni toujours victorieux."

Bernard Werber, Nouvelle encyclopédie du savoir relatif et absolu.

17 mars 2012

Le guerrier pacifique (extrait)

16 mars 2012

Paroles de Don Juan Matus

"Nous sommes des consciences; nous ne sommes pas des objets; nous n’avons aucune solidité. Nous sommes illimités. Le monde des objets et de la solidité est une manière de rendre notre passage sur Terre commode. C’est seulement une description que nous créons afin qu’il nous aide… Nous oublions que la réalité matérielle est seulement une représentation et nous nous enfermons ainsi entièrement dans un cercle vicieux duquel nous émergeons rarement dans notre vie."
...
"C’est seulement en tant que guerrier que l’on peut supporter le chemin de la connaissance. Un guerrier ne peut pas se plaindre, ou regretter quelque chose. Sa vie est un défi sans fin, et les défis ne peuvent possiblement pas être bons ou mauvais. Les défis sont simplement des défis. La différence de base entre un homme ordinaire et un guerrier est qu’un guerrier prend tout comme un défi, alors qu’un homme ordinaire prend tout comme une bénédiction ou une malédiction."
...
"Ce n’est pas suffisant de simplement vouloir marcher sur le chemin de la connaissance; vos efforts doivent être impeccables pour vous rendre dignes de cette connaissance."
...
"Il n’y a aucun futur. Le futur est seulement une manière de parler. Pour un sorcier il y a seulement, le ici et maintenant."
...
"La vie d’un guerrier ne peut certainement pas être froide et isolée et sans sentiments, parce qu’elle est basée sur son affection, sa dévotion, son attachement à son Bien-aimé… La Terre sait qu’il l’aime, et elle lui accorde son soin. C’est pourquoi sa vie est remplie jusqu’au bord et son état, partout où il sera, sera abondant. Il erre sur les chemins de son amour… Cette Terre… Seulement si on aime cette Terre avec une passion inébranlable, pourrons-nous nous libérer de la tristesse. Un guerrier est toujours joyeux, parce que son amour est inaltérable et sa Bien-aimée, la Terre, l’embrasse et lui accorde des cadeaux inconcevables. La tristesse appartient seulement à ceux qui détestent la chose même qui les abrite. Cet Être splendide, qui est vivant jusque dans ses moindres recoins et qui comprend chaque sentiment, m’a apaisé, m’a guéri de mes douleurs et finalement, quand j’ai entièrement compris mon amour pour lui, il m’a apprit la liberté."

Carlos Castaneda "Histoire de pouvoir"


… la connaissance du monde que nous percevons nous contraint à croire que nous sommes entourés par des objets, existant par eux-mêmes et comme eux-mêmes, juste comme nous les percevons, tandis que, en fait, il n’y a pas un monde d’objets, mais un univers d’émanations.

Carlos Castaneda "Le feu du dedans"

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portrait de Don Juan par Martin de Diego Sádaba

15 mars 2012

Histoire zen

Un jour, un jeune disciple demande à son guide spirituel :
- Maître, pouvez-vous me dire quelles sont les qualités requises pour devenir  un bon aspirant à l’Eveil?
Le maître répond : " L’attention ".
Le disciple s’émerveille et s’exclame :
- Merci Maître, je le note tout de suite ! Et la suivante?
Le maître répond : " L’attention. "
- Ah ? s’étonne le disciple. Mais respectueux, il ne fait pas de commentaire et prend note.
Puis il hasarde :
- Et y aurait-il une autre qualité ?
- Oui, dit le maître, l’attention…

heureux04

7 mars 2012

Einstein à dit

« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito.  »
« Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité.  »
« Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n’est que détail.  »
« Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits.  »
« Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt.  »
« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.  »
« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.  »
« Ne t’inquiète pas si tu as des difficultés en maths, je peux t’assurer que les miennes sont bien plus importantes !  »
« Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.  »
« J’affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique.  »
« Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois.  »
« La distinction entre le passé, le présent, le futur n’est qu’une illusion, aussi tenace soit-elle.  »
« Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le coeur des hommes.  »
« Rien n’est plus proche du vrai que le faux.  »
« Ce qui fait la vraie valeur d’un être humain, c’est de s’être délivré de son petit moi.  »
« Un être humain est une partie du tout que nous appelons «Univers»... Une partie limitée dans le Temps et dans l’Espace.  »
« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.  »
« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle.  »
« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième.  »
« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !  »

Albert Einstein

Albert-Einstein

4 mars 2012

Apollonios a dit...

Personne ne meurt si ce n'est en apparence, de même que personne ne naît si ce n'est en apparence. En effet, le passage de l'essence à la substance, volà ce qu'on appelle "naître", et ce qu'on appelle "mourir" c'est au contraire le passage de la substance à l'essence.
Lorsqu'une chose est imprégnée de matière, elle est visible à cause de la résistance de sa densité. Mais si elle est dépouillée de matière, elle est invisible à cause de sa subtilité.

Apollonios de Tyane

orakel

Apollonios de Tyane (parfois connu sous la forme latine de son nom, Apollonius) est un philosophe néopythagoricien, prédicateur et thaumaturge du 1er siècle de l’ère chrétienne, né en 16 ap. J.-C. à Tyane en Cappadoce et mort à Éphèse en 97 ou en 98.
Il fut comparé à Jésus de Nazareth, en quelque sorte un « Christ païen » : il eut des disciples et fit des miracles. La Vie d’Apollonios de Tyane de Philostrate est la principale source d’information que l’on ait sur lui.
Il fut un grand voyageur, visitant les pays entourant la Méditerranée, alla jusqu’à Babylone et même en Inde où il se lia d’amitié avec des brahmanes. Il marchait pieds nus, portant les cheveux longs, ne se nourrissant que de légumes, refusant les boissons alcoolisées et pratiquant l’abstinence sexuelle, vivant d’aumône, redistribuant aux pauvres les biens qu’on lui donnait et couchant dans les temples. Il prêchait, rassemblant sur son passage des foules qui venaient l’écouter condamner le luxe et la décadence des mœurs, convaincre de ne pas consommer de chair animale et prôner un système de vie communautaire.
Malgré sa notoriété et ses nombreux disciples, il n’établit pas d’organisation ou de groupe formel, et ne forma aucun successeur pour poursuivre sa tâche de prédication.
(Source Wikipédia)

voyageur

Du personnage historique, un magicien ou thaumaturge de la fin du 1er siècle, on sait finalement peu de chose. Mais le personnage mythique joua un très grand rôle dans la lutte antichrétienne à la fin de l'Antiquité.
Lorsque l'écrivain Philostrate, à la demande de l'impératrice Julia Domna, écrivit, au début du iiie siècle, sa Vie d'Apollonius de Tyane, il ne se doutait peut-être pas du succès qu'obtiendrait son héros ni de la signification qu'il allait revêtir. Il voulait seulement décrire sous les traits d'Apollonius le sage idéal, l'homme divin, le nouveau Pythagore, pratiquant l'abstinence, le célibat et le silence, enseignant qu'on n'honore pas le Dieu suprême par des sacrifices sanglants, mais par la pureté du cœur. Il voulait aussi réagir contre la réputation de magicien faite à ce grand homme : ses dons merveilleux (compréhension du langage des oiseaux, connaissance de toutes les langues de l'univers, pénétration du secret des cœurs, prophéties, guérisons) n'étaient, à ses yeux, que le fruit de la sagesse transcendante qui le rendait en quelque sorte omniscient.
Mais grâce au roman historico-philosophique de Philostrate, le paganisme finissant allait trouver en Apollonius une figure de saint et de thaumaturge à opposer à la figure du Christ. Hiéroclès, puis Porphyre, polémistes antichrétiens du lve siècle, le firent abondamment. Eunape de Sardes, écrivain de la même époque, aurait voulu que Philostrate intitulât son ouvrage Voyage d'un dieu parmi les hommes. Les fameux contorniates, monnaies émises à Rome de 358 à 472 dans une intention de propagande antichrétienne, présentent souvent, à côté des effigies d'autres grands hommes, notamment Pythagore, celle d'Apollonius. Et, dans la même intention, l'aristocrate romain Virius Nicomachus Flavianus traduit en latin le roman de Philostrate. La superstition populaire utilisera longtemps, même dans la Byzance chrétienne, des talismans protecteurs attribués à Apollonius.
Pierre HADOT (encyclopaedia universalis)

3 mars 2012

oogway

3 mars 2012

Dans la confusion et le chaos du monde, nous nous

Dans la confusion et le chaos du monde, nous nous sentons perdus, dispersés, isolés. Ce sentiment de fragilité, de solitude, est une illusion. Apprends à considérer les individus comme les étincelles d'un feu unique.
(...)
Tu es lucide, et tu connais la brièveté de la vie entre la naissance et la mort. Profites-en. Utilise la vie comme une voie rapide pour atteindre la Sagesse. Ne perds pas de temps. Ta vie commence aujourd'hui.
(...)
L'amour n'est pas extérieur à toi, même si tu le cherches au-delà de toi même. Il a sa demeure dans les mystère de ton coeur. Tu as simplement perdu la clé.
(...)
Apprends qu'il n'y a ni commencement ni fin du monde. Pas d'évolution, de progression à travers le temps. C'est une mauvaise façon de voir. L'Univers est instantané. Il ne quitte jamais l'instant. Nous ne quittons jamais l'instant.
(...)
L'instant n'a pas de limite. Si nous pouvions le vivre pleinement, nous saurions ce qu'est l'éternité, car le présent est éternel.

Dugpa Rimpoché

2 mars 2012

Le messie récalcitrant

Il n'est jamais problème qui n'ait un cadeau pour toi entre ses mains. Tu cherches des problèmes parce que tu as besoin de leurs cadeaux.
(...)
Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papilllon.
(...)
Voici une épreuve pour découvrir si ta mission sur la terre est terminée: Si tu es vivant, c'est qu'elle ne l'est pas.
(...)
Il ne t'est jamais donné un désir sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité. Tu peux être obligé néanmoins de peiner pour cela.
(...)
Apprendre, c'est découvrir ce que tu sais déjà.
Faire, c'est démontrer que tu le sais
Enseigner c'est rappeler aux autres qu'ils savent aussi bien que toi.

Richard Bach : Illusions, ou Le messie récalcitrant

27 février 2012

Condamner la vie comme un mal et nier ses plus

Condamner la vie comme un mal et nier ses plus haute possibilités d'épanouissement avant d'avoir pénétré jusqu'à la compréhension du tout, avant d'avoir réalisé les plus hautes capacités de la conscience et atteint l'état d'illumination, fleur et accomplissement de toute existence, est non seulement présomptueux mais encore insensé. C'est le comportement d'un homme qui déclare immangeable et qui rejette un fruit vert, au lieu de le laisser mûrir.
(...)
Tant que nous voyons la vie seulement du point de vue limité de notre ordinaire conscience humaine, elle semble n'avoir aucun sens. Tandis que si nous pouvions avoir l'image complète de l'Univers, tel qu'il se reflète dans l'esprit d'un Illuminé, nous découvririons sa signification. Et celle-ci, ou ce que nous pourrions appeler la Suprême Réalité, est ancrée dans le fait de la conscience elle-même et non n'importe où en dehors de nous même.
Et cette signification ne serait probablement plus exprimable en mots humains, sauf en symboles qui ne peuvent être expliqués et que Bouddha refusa de définir, soulignant que nous devions nous-même en faire l'expérience. Le sens de notre vie présente et de l'univers qu'elle nous révèle gît dans le fait de conscience lui-même et nulle part hors de nous-même.
(Les fondements de la mystique tibétaine)

26 février 2012

Paroles de sages

"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."

Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux

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"Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.
Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.
Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l'énergie se meut."

Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)

24 février 2012

Lao-Tseu a dit

« Trop loin à l’est, c’est l’ouest.» icon_lol

« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles.  »

« Connaître les autres, c’est sagesse. Se connaître soi-même, c’est sagesse supérieure.  »

« Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.  »

« Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant.  »

« Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage.  »

« Le but n’est pas le but, c’est la voie.  »

« De l’argile, nous faisons un pot, mais c’est le vide à l’intérieur qui retient ce que nous voulons.  »

Lao_tseu

Lao-Tseu

22 février 2012

Se libérer du conditionnement

Jiddu Krishnamurti, conférence publique, août 1983

(4e partie)

 

 

21 février 2012

Illuminez-vous

La voie de Bouddha était vipassana, ce qui signifie être le temoin. Bouddha a trouve la plus grande technique jamais découverte, celle d'observer sa respiration. Vous n'avez besoin que d'observer votre respiration. La respiration est un phénomene simple et naturel. De plus, elle est présente vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Vous n'avez aucun effort a faire. Pour répéter un mantra, vous devez faire un effort, vous devez vous forcer. Pour dire continuellement « Ram, ram », vous allez devoir dépenser beaucoup d'énergie et vous allez forcement l'oublier de nombreuses fois. De plus, le mot Ram est encore quelque chose qui appartient au mental et ce qui appartient au mental ne peut jamais vous amener au-delà du mental.
Bouddha aborde la chose sous un angle totalement nouveau. II vous faut juste observer votre respiration, les inspirations et les expirations.
(...)
Vous serez surpris de voir le miracle d'un tel processus dans lequelle mental ne joue aucun rôle.
L'observation n'est pas une qualité du mental, c'est une qualité de l'âme, de la conscience du soi. L'ob­servation n'est absolument pas un processus men­tal. Quand vous observez, le mental s'arrête, il cesse d'être. Oui, au départ, vous oublierez de nombreuses fois, le mental interférera et jouera encore ses vieux jeux. Mais quand vous vous rappelez que vous avez oublié, il n'y a aucun besoin de vous sentir coupable ou fautif. Revenez simplement a l'observation, obser­vez de nouveau votre respiration. Petit a petit, le mental interférera de moins en moins.
Et quand vous pourrez observer votre respiration pendant quarante-huit minutes sans arrêt, vous serez illuminé !
Vous vous dites alors : « Seulement quarante-huit minutes ? » Vous pensez que ce n'est pas si difficile... ce ne sont que quarante-huit minutes! Mais en fait, c'est très difficile. Rien qu'en quarante-huit secondes, vous êtes déjà emporté par le mental de nombreuses fois! Essayez ce petit exercice avec une montre devant vous. Au debut, vous ne pouvez pas être observateur plus de soixante secondes. En une minute, vous oublierez d'être temoin de nombreuses fois. Vous en oublierez la montre et l'exercice! Certaines idees vous empor­teront loin, bien loin. Puis, soudainement, vous réa­liserez... vous regarderez la montre et dix secondes seront passées. Pendant dix secondes, vous n'avez pas observé.
Petit a petit, cela viendra tout seul, c'est un truc a prendre. Ce n' est pas une pratique, c'est un truc à sai­sir. Progressivement, vous I'integrerez en vous. Et une fois que vous aurez goûté à ces merveilleux moments de bien-être, de joie, vous souhaiterez les retrouver de nouveau ; non pas pour un quelconque objectif... simplement pour la seule joie d'etre dans cet espace, pour être présent à la respiration.

Osho (Etre en pleine conscience - Une présence à la vie)

2 février 2012

ici et maintenant

Vivre en pleine conscience, c'est être vraiment là, pleinement vivant ici et maintenant. C'est la capacité de vivre profondément chaque instant de notre vie quotidienne. La méditation ne se pratique pas seulement dans la salle de méditation, mais aussi dans la cuisine, au jardin, au téléphone, au volant d'une voiture, en faisant la vaisselle...Il y a pleine conscience chaque fois que le corps et l'esprit sont réunis. Notre vraie demeure est ici et maintenant.

Thich Nhat Hanh, extrait de la revue Terre du ciel n°65

Chaque instant de votre vie peut servir à pratiquer la pleine conscience. Que vous soyez à attendre votre repas ou à faire la queue pour l'appel, vous pouvez respirer en toute conscience ou pratiquer la technique du sourire. Veillez à ne pas gaspiller aucun instant de votre vie, toute minute qui passe pouvant être utilisée pour cultiver la solidité, la paix ou la joie. Après seulement quelques jours de pratique de la pleine conscience, votre entourage retirera un certain bien-être de votre présence - ce dont vous vous rendrez compte. Votre présence ici peut être celle d'un bodhisattva, d'un saint. Cela est du domaine du possible.

La pratique de la pleine conscience consiste à nous relier aux éléments merveilleux qui sont en nous, qui nous régénèrent et nous guérissent. Sans la pleine conscience, nous avons tendance à laisser pénétrer en nous des éléments nocifs à nos organismes et à notre esprit. Le Bouddha a dit que rien ne peut subsister sans nourriture. La joie ne peut subsister sans nourriture, pas plus que la tristesse ou le désespoir. Si le désespoir est en nous, c'est parce que nous lui procurons une nourriture qui lui profite. Pour lutter contre la dépression, le Bouddha recommande de poser sur elle un regard scrutateur afin de pouvoir distinguer les différentes nourritures qu'on lui procure. Dès que vous avez identifié une source particulière de nourriture, coupez-vous en. Après seulement une ou deux semaines vous constaterez que votre dépression s'est évanouie.

Thich Nhat Hanh, extraits de Soyez libre là où vous êtes, Editions Dangles, 2003

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